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Et le plastique dans tout ça…

Notre génération produit aujourd’hui 214 fois plus de plastique que celle de nos grands-parents ! Rien d’étonnant malheureusement à cette augmentation démesurée car le plastique est un matériau bon marché. En plus d’être facile à produire, il est résistant, ce qui fait de lui un élément de choix pour tout type de fabrication. Et pourtant… sa durée de vie est considérablement plus grande que sa durée d’utilisation ! Mais, comme imagé dans le précédent article sur le temps de dégradation des déchets, le plastique met très très très longtemps avant de disparaître… et finit trop fréquemment sa course dans les océans lorsqu’il n’est pas trié.

Ainsi, 4 déchets sur 5 se retrouvant en mer proviennent de sources terrestres, et le cinquième provient de bateaux y naviguant. Si cette spirale n’est pas endiguée rapidement, il y aura bientôt plus de plastique dans nos océans que de poissons.

On entend souvent parler du 7ème continent qui, pour ceux qui le méconnaissent, se trouve entre le Japon et la Californie. Il s’agit en fait d’un amas de déchets flottants (composés à 80% de plastiques) si gigantesque qu’on lui attribue le surnom de continent. Il s’est formé par convergence des déchets emportés par les flux et courants marins. En réalité… il n’existe pas qu’une seule zone de convergence comme celui-ci sur notre globe, mais 5 ! Leur taille nous semble impressionnante à la surface et pourtant ce n’est que le haut de l’iceberg. Ce que l’on voit n’est qu’un faible pourcentage de la quantité totale qu’y trouve.

Le problème majeur est que ce plastique se décompose dans l’eau en particules minuscules invisibles à l’œil nu. Les poissons l’ingèrent ensuite, eux-mêmes mangés ensuite par d’autres prédateurs, comme l’Homme par exemple. A jeter les déchets plastiques dans la nature, ils finissent irrémédiablement par revenir dans nos assiettes ! Dans une concentration moindre certes, mais suffisamment alarmante pour être considérée comme un danger.

Avoir et prendre conscience de ceci est une première étape notable mais comment pouvons-nous agir à notre échelle ? Nous est-il seulement possible d’avoir un impact sur ces tonnes de déchets dérivant en mer ? Effectivement, malgré l’ampleur de la tâche annoncée, chaque geste compte ! Il ne faut pas se laisser décourager car pour sauver les océans, il faut agir sur terre. Voici quelques pistes que nous avançons pour adopter des gestes plus écoresponsables :

  • Faire le tri ! Vous pouvez placer vos plastiques dans les bacs adaptés, mais attention ! Tous les plastiques ne se recyclent pas. Vous pouvez vous aider des logos présents sur les packagings en cas de doute.

Chez SUD RECYCLAGE nous trions les plastiques recyclables ou non, car ils restent valorisables. Ces derniers sont triés par catégories : type de plastique, couleur…ils sont alors massifiés puis sont orientés dans les filières de recyclage adaptées, de préférence  vers une transformation en matière première secondaire ou valorisation énergétique Combustible Solide de Récupération (dit CSR). Ceci afin d’éviter au maximum les déchets ultimes.

  • Arrêter le plastique à usage unique et privilégier les alternatives durables. Favoriser les gourdes ou carafes aux bouteilles en plastiques, les cabas ou sacs en tissu aux sacs plastiques, les pailles en carton ou métal, les lingettes en tissu lavables etc. SUD RECYCLAGE est engagé et a fourni à chacun de ses collaborateurs une gourde en métal. Nous avons également supprimé les gobelets jetables au profit d’eco-cup réutilisables ainsi que les cuillères en plastiques par des agitateurs en bois.
  • Stop à la pollution intentionnelle. Trop de personnes jettent encore leurs déchets par la fenêtre de leur véhicule en pensant qu’il n’y a pas ou peu de conséquences. Or tout ce qui est jeté dans la nature finit dans nos cours d’eau, rivières et océans…

SUD RECYCLAGE organise chaque année une opération de collecte de déchets sauvages avec une école maternelle et primaire…car si l’on peut parfois penser que notre génération a baissé les bras, c’est pour les plus jeunes qu’il faut se relever les manches et transmettre les bons gestes…pour leur assurer un jour des balades en forêt ou en mer, pleine de belles découvertes…

Néanmoins, les innovations technologiques visant à valoriser plus et mieux les emballages plastiques progressent vite. Rien ne dit donc que les déchets en plastique qui ne sont pas recyclables aujourd’hui, ne le seront pas demain !

Nombre d’entreprises planchent sur le sujet pour qu’un jour, la production de plastique ne repose plus sur le pétrole mais à partir des déchets eux-mêmes, pour une utilisation à l’infini. Ainsi, l’industrie du plastique entrerait dans le cycle vertueux de l’économie circulaire. Une perspective plus que séduisante…

Visuel :  www.science-et-vie.com